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Alexandre Saada

le jazzman pop

Improvisateur de jazz, compositeur de musiques de films ou bien tout simplement auteur/compositeur de chansons, Alexandre Saada nous entraîne là où ses doigts de musicien synesthète le guident. De ce bug neurologique transformant les accords de musique en textures sonores, ce pianiste français issu d’une famille de déracinés a fait de son instrument un objet apatride.

À l’âge de 4 ans, ce fils de commerçants venu d’Avignon s’est hissé pour la première fois sur un siège de piano. Onze ans plus tard, ce jazzman né aux premières lueurs du punk en 1977 effectuait ses premiers concerts, lesté d’une solide culture musicale classique et jazz, dans le… rock. Un groupe de reprise des Doors lui offre ses premières sensations en live. Il commence à écrire des chansons en assemblant au hasard des vers du poète Jim Morrison.

Des centaines de concerts et enregistrements de jazz plus tard, le musicien désormais installé à Paris décide de regrouper ses chansons, objets qu’il fabrique avec précision à l’inverse de ses plages improvisées. Sa rencontre avec la chanteuse et auteure Mélissa Bon (ex-The Voice) le fait accoucher des douze titres qui constitueront son premier album de chanteur.

De juin 2018 à juin 2019 au studio Mélodium à Montreuil, accompagné d’un combo guitare – basse – batterie, le flying man effectue un vol piqué à l’intérieur de ses quêtes identitaires sous la forme la plus pop folk qui se puisse. Et puisqu’il est français, il était tout naturel qu’il chantât en anglais, avec le charme de Maurice Chevalier et la mélancolie de Jay-Jay Johanson, le velours arpégé de José Gonzales (The Clock) ou bien de Sufjan Stevens (This World is not for us) relevé d’une touche French pop (My Land is your Soul). On pourra y entendre du baroque, de la pop, du Leonard Cohen, du Lhasa et même Tom Waits en guise de final (All the World is Green).
Du temps où le monde était vert. C’était quel jour déjà, Alexandre Saada ?