« La lumière ne brille qu’en présence d’obscurité. » (Francis Bacon)

C’est bien là que vient se positionner le travail de St4lk, avec des compositions parfois douces ou sombres, le musicien se place à la frontière du coté obscur de la ville et de l’humain tout en conservant des flash salvateurs. Songe électro-épileptique et trip glacial, les guitares loopées viennent se mêler à des sons électroniques, allant des rêveries de l’electronica en passant par les méandres du deep dubstep.

Après A tale sorti en 2011, l’artiste a grandi. Deux années plus tard, consacrées à des projets en groupe, musicaux et vidéos, Brightlights est une catharsis mêlant mapping, lumières et musique électronique : l’Homme industriel, se laisse enfin guider par les néons de la ville. Sur scène , entourés de lumières de différents types (barres de stroboscopes, néons, vidéo) le musicien fait entrer le spectateur dans son monde en noir et blanc dans un spectacle contemplatif et sensoriel.

Quelque part entre les travaux de Lorn, Burial, Tim Hecker ou encore Depeche Mode, St4lk développe sa propre identité musicale, à la fois puissante, glaciale et aérienne, à grands renforts de lumières et de projections 3D. Le spectateur est totalement immergé et imprégné par la personnalité déjà très forte de St4lk.